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Guide de recherche généalogique en
Italie
CARTE D'IDENTITE
Superficie : 301 262 Km2
Longueur : 1 200 Km
Population : 57 291 000 habitants
Capitale : Rome
Langue officielle : Italien
Monnaie : Euro, anciennement la Lire
Religion : Catholique, on ne compte 200000
protestants et 35000 juifs.
Statut : République depuis 1946
Président de la République : élu pour 7
ans par le Parlement et des délégués régionaux.
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HISTORIQUE
Le clergé a détenu très longtemps le monopole de l'état
civil. Les archives religieuses sont conservées dans chaque
paroisse et remontent parfois jusqu'en 1545. Elles se composent des
registres des baptêmes, des mariages et des inhumations, mais
également des listes des paroissiens. Ce privilège s'est en partie
perpétué jusqu'à aujourd'hui. Le concordat de 1984 reconnaît les
effets civils des unions contractées par le mariage religieux
lorsque celui-ci est transcrit sur le registre communal, et dit
d'autre part que les sentences de nullité prononcées par les
tribunaux ecclésiastiques sont automatiquement déclarés valables
civilement par arrêt des cours d'appel.
Pendant de longues années, les prêtres
accomplirent baptêmes, mariages et enterrements sans tenir un seul
écrit. Dans les pays chrétiens, les populations étaient obligées
de suivre la religion de l'état en retour des garanties politiques
et de sécurité que l'état leur accordait. Etre citoyen d'un état
et suivre la religion de cet état était une seule et même chose.
Le prêtre paroissial, en baptisant et en célébrant les mariages,
était le représentant de l'église, mais aussi celui de l'état,
et, ainsi, avec le temps, il en vint à assumer les attributions
d'officier de l'état civil. Il s'acquitta de ce rôle jusqu'aux
conquêtes napoléoniennes, époque à laquelle l'union entre l'église
et l'état fût momentanément rompue et les attributions d'officier
de l'état civil confiées aux communes. Ce transfert de compétences
s'effectua graduellement entre la fin du XVIIIème siècle et 1870,
date de l'unité définitive et beaucoup de registres paroissiaux
furent remis aux archives communales, provinciales, nationales.
Au début du XVème siècle les premiers
registres apparaissent, avec cependant quelques exceptions :
On a des registres de décès de certaines
villes datant de 1290 :
Guardiagrele (province de Chieti) : XIVème
siècle.
Florence où le plus ancien registre de
baptême remonte à 1423
Cava dei tirreni (Salerne) : milieu du XIVème
siècle.
Fiesole, les registres de baptême de la
paroisse de San Lorenzo Diacceto débutent en 1453
Luques, Pise, Sienne : baptêmes et décès
depuis 1430.
Le premier registre de baptême italien
connu commence en 1396 et se trouve aux archives diocésaines de
Gemmons (Friulli).
L'utilisation du nom de famille remonte à
la fin du XVIème siècle ou au début du XVIIème.
Le concile de Trente (1543-1363) ordonna à
chaque paroisse de tenir un registre des baptêmes, mariages et décès
et recensement des familles de la paroisse lequel contient les noms
des personnes regroupées en familles avec mention du sexe, de l'âge
et des sacrements administrés.
Bartiosa, dont l'ouvrage en latin " De
officio e potestate parochi " publié en 1634 codifie les
modalités de la tenue des registres paroissiaux, le plus important
registre paroissial est le " Status animorum ". Véritable
recensement des paroissiens avec noms, prénoms, filiation, âge et
profession.
C'est en 1865 que la loi civile
enregistrera nom et prénom fixant par là même l'orthographe, le
plus souvent fantaisiste.
En 1933, un comité fut institué pour étudier
les problèmes de population, et une commission pour l'histoire Démographique
publia alors un important catalogue intitulé " Sources
archivistique pour l'étude des problèmes de population " (3
tomes), à l'occasion du congrès international de démographie de
la même année, une seconde édition fut publiée en 1939/1940. I1
s'agit d'une œuvre plus importante à laquelle de nombreux
historiens notoires ont collaboré et qui comprend 11 tomes. Elle répertorie
un grand nombre d'archives paroissiales pour les principaux centres
urbains. Ce travail fut malheureusement interrompu par la seconde
guerre mondiale.
Les sièges épiscopaux possèdent des
archives concernant autant les paroisses qui ont été supprimées
ou abandonnées que des paroisses encore en exercice mais dont les
fonds ont été transférés ou regroupés.
Archives Notariales
Comme en France, les italiens font souvent appel aux notaires
(achats et ventes, testaments...). Documents très riches, ils vous
donneront de précieux renseignements sur la famille.
Comme en France, les registres de l'insinuation (registri d'insinuazione)
ou registres de contrôle des actes répertorient tous les actes
passés devant notaire.
Les archives notariales de plus de 100 ans sont conservés aux
archives d'Etat.
Elles sont classées par notaires puis par nom, par ville, par
hameau "fragionne".
Les Archives Nationales
L'Administration des Archives Nationales, qui dépend du Ministère
de la Culture, tente aujourd'hui d'inventorier et de regrouper les
archives des régions italiennes au travers d'un portail Internet
unique, comme en témoigne son site (actuellement en construction) :
- Ministero per i Beni e le Attività
Culturali
Dipartimento per i Beni Archivistici e Librari
Amministrazione Archivistica Nazionale
www.archivi.beniculturali.it
Autres sources
Le cadastre : le plus ancien pour le Piémont date
de 1723 (il y a aussi un cadastre napoléonien qui date de 1805). On
y trouve des cartes des villages avec les parcelles et un registre
des propriétaires. Il est conservé à Turin, via Piave.
Les registres des Confrèries (religieuse ou professionnelles). Ces
registres ont été supprimés à l'époque napoléonienne.
Registres de conscription : conservés à la ville capitale (Turin
pour le Piémont)
Noms de famille
Presque tous les noms de famille italiens se terminent par une
voyelle et beaucoup viennent de sobriquets descriptifs. Même après
que les noms de famille héréditaires aient été adoptés en
Italie, les sobriquets descriptifs ont souvent continué à se
transmettre d'une génération à l'autre et ont petit à petit
remplacé les noms de famille héréditaires. Cette pratique a
engendré de nombreux noms d'animaux, de poissons, d'oiseaux et
d'insectes. Les noms de famille suivants sont d'origine italienne et
se terminent tous par une voyelle : Canella (celui qui vivait là où
l'herbe couchée poussait), Medici (celui qui pratiquait la médecine),
Pellicano (qui était sensé posséder les caractéristiques d'un pélican)
et Rotolo (celui qui fabriquait des manuscrits ou écrivait dessus).
Quelques dates
- Divisée en plusieurs Etats (Savoie, Piémont-Sardaigne...),
l'Italie est en grande partie annexée par Napoléon.
- 1815 : Les anciennes monarchies sont rétablies.
- A partir de 1815, suite au congrès de vienne, l'Italie se
retrouve sous la coupe de l'Autriche. L'idée d'une unité
italienne commence à faire son chemin : c'est le début du
Risorgimento.
- 1859 : Victor-Emmanuel II, roi de Piémont-Sardaigne, libére
la Lombardie occupée par les autrichiens.
- 1860 : Les populations d'Italie centrale insurgées depuis
1859 votent leur réunion au Piémont.
- 1861 : Le royaume d'Italie est proclamé avec Turin,
puis Florence (en 1865) comme capitale.
- 1870 : L'unité italienne est achevée.
- 1871 : Rome devient capitale.
-
Régions, Provinces d'Italie
Abruzzo
L'Aquila, Teramo, Pescara, Chieti
Basilicata
Potenza, Matera
Calabria
Reggio Calabria, Cosenza, Catanzaro, Crotone, Vibo Valentia
Campania
Napoli, Avellino, Salerno, Caserta, Benevento
Emilia Romagna
Bologna, Reggio Emilia, Parma, Modena, Ferrara, Forlì -
Cesena, Piacenza, Ravenna, Rimini
Friuli Venezia Giulia
Gorizia, Pordenone, Trieste, Udine
Lazio
Roma, Latina, Frosinone, Viterbo, Rieti
|
Liguria
Genova, Imperia, La Spezia, Savona
Lombardia
Bergamo, Brescia, Como, Cremona, Lecco, Lodi, Mantova,
Milano, Pavia, Sondrio, Varese Monza e Brianza
Marche
Ancona, Ascoli Piceno, Macerata, Pesaro e Urbino Fermo,
Molise
Campobasso, Isernia
Piemonte
Torino, Asti, Cuneo, Novara, Vercelli, Verbano - Cusio -
Ossola, Biella, Alessandria,
Puglia
Bari, Taranto, Brindisi, Lecce, Foggia
Barletta - Andria - Trani
|
Sardegna
Cagliari, Sassari, Nuoro, Oristano, Medio Campidano Carbonia
- Iglesias Ogliastra Olbia - Tempio
Sicilia
Agrigento, Caltanissetta, Catania, Enna, Messina, Palermo,
Ragusa, Siracusa, Trapani
Toscana
Arezzo, Firenze, Grosseto, Livorno, Lucca, Massa Carrara,
Pisa, Pistoia, Prato, Siena
Trentino Alto Adige
Bolzano, Trento
Umbria
Perugia, Terni
Valle d'Aosta
Aosta
Veneto
Belluno, Padova, Rovigo, Treviso, Venezia, Verona, Vicenza
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Généalogistes professionnels
Christian Serpero
http://www.genealogiste-italien.com/
Associations généalogiques
Collegio
Araldico
Conte Dott. Ing. Roberto Colonnello Bertini Frassoni
Viale Tito Livio 176
IT - 00136 ROMA
info@collegio-araldico.it
Società Italiana di Studi Araldici
Sign. Maurizio Achille de Julio de Juliis
Via G.B. Piranesi 26
IT - 20137 MILANO
Istituto Araldico Genealogico Italiano
Dr Pier Felice Degli Uberti
Via C. Battisti 3
IT - 40123 BOLOGNA
Centro Sardo Studi Genealogici
Via Generale Cagna 4
IT - 09126 CAGLIARI
Ancêtres
Italiens Association généalogique basée à Ivry sur Seine (94)
http://www.geneaita.org/
Racines
Italiennes Association généalogique basée à Saint-Dié (88)
http://www.racinesitaliennes.org/
Ouvrages Utiles
Guide de recherche généalogique en Italie pour
commander en ligne ici
Petite chronologie de l'histoire de l'Italie pour
commander en ligne ici
Dictionnaire des noms de famille de l'Italie pour
commander en ligne ici
Liens extérieurs
Liste des 1 600 noms de famille les plus fréquents en Italie ici
Pour connaître, l'état de l'implantation du patronyme ici
Forum sur les recherches généalogiques en Italie
Dépouillement de tables et actes
d'état-civil ou de
registres paroissiaux en Italie ici
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