| Guide de recherche généalogique en
            France     
              
                | Notre guide de recherche en France
            s'adresse à tous les étrangers ayant trouvés des racines en
            France. Les actes de l'état-civil que l'on peut demander en mairie
            sont les naissances, mariages et décès. Tous ces actes sont établis
            en deux exemplaires originaux. L'un reste en mairie et l'autre est
            envoyé au greffe du Tribunal de grande instance. Les actes de moins
            de 100 ans ne sont communicables qu'aux ascendants ou descendants
            qui en font la demande. Les extraits de décès peuvent être
            librement demandés. |  |  LES ARCHIVES
              DEPARTEMENTALES Les archives départementales ont été créées par la loi du 5
            brumaire an V. Elles dépendent actuellement des Conseils généraux
            et de la Direction des Archives de France.     Les archives sont l'ensemble des documents,
            quelle que soient leur date, leur forme et leur support matériel,
            produits ou reçus par toute personne physique ou morale et par tout
            service ou organisme public ou privé, dans l'exercice de leur
            activité (loi n° 79-18 du 3 janvier 1979, art. 1).     Les archives départementales ont pour mission
            de recueillir la mémoire écrite et orale du département et de la
            communiquer à tous les intéressés. Les archives départementales
            doivent collecter les documents, les conserver, élaborer des
            instruments de recherche et enfin, les communiquer au public.     Le personnel n'est pas habilité à faire les
            recherches à la place du public, mais a pour mission de
            l'accueillir, de l'orienter et de lui présenter les instruments de
            recherche mis à sa disposition : répertoires, inventaires,
            fichiers, microfilms, ouvrages usuels en libre consultation...     Les archives départementales répondent aux
            demandes de renseignements administratifs des administrations, des
            collectivités locales et des particuliers. Le directeur des
            archives peut délivrer des expéditions authentiques de documents
            destinés à établir un droit au profit du demandeur.     Chaque service départemental a un réglement
            intérieur qui détermine les conditions d'accès aux informations.
            Des photocopies des documents non reliés peuvent être réalisées
            par le service, si leur état matériel le permet. La photographie
            des documents peut être autorisée.     Les délais de
            communication :Les documents des administrations qui peuvent être
            librement communiqués au public, sont communicables sans délai,
            lorsqu'ils sont déposés au service des archives. Il en est de même
            de la presse et des livres.
     Le délai normal de libre communicabilité des
            autres documents est fixé à 30 ans, sauf pour ceux qui touchent à
            la sûreté de l'Etat et à la vie privée. Les délais sont alors : 60 ans : dossiers politiques des cabinets préfectoraux,
            documents fiscaux, archives de la police nationale 100 ans : état civil, dossiers judiciaires, enregistrement,
            minutes notariales, registres matricules 120 ans : dossiers de personnel (à compter de la date de
            naissance de l'intéressé) 150 ans : dossiers comportant des renseignements individuels de
            caractère médical (à compter de la date de naissance de l'intéressé).     Ces dispositions sont également applicables
            aux archives privées, sauf réserves exprimées par le déposant.     Les archives départementales sont classées
            en Archives anciennes (avant 1790), Archives révolutionnaires (1790
            à 1800)  et Archives modernes (jusqu'à nos jours). Un même
            cadre de classement est appliqué dans tous les services départementaux. Archives anciennesSérie A - Actes du pouvoir souverain
            
            
              Série B - Cours et juridictions, justice, parlements, bailliages,
              sénéchaussées, cours des comptes
            
            
              Série C - Administration provinciale
            
            
              Série D - Enseignement, instruction, sciences et arts
            
            
              Série E - Féodalité, chartiers, fonds des familles, minutiers
              des notaires, registres paroissiaux et d'état-civil       Les registres
            paroissiaux et les registres d'état-civil :Les registres originaux sont conservés dans les
            mairies,  parfois depuis le XVI ème siècle. Les doubles
            furent destinés aux greffes des tribunaux,   puis
            aboutirent aux archives départementales. Les greffes actuels
            conservent les registres de moins de 100 ans. Les archives possèdent
            les registres antérieurs. Les communes de moins de 2000 habitants
            ont souvent déposé leurs archives anciennes aux archives départementales.
            Pour les registres d'état-civil des tables décennales non
            filiatives ont été constituées, ainsi parfois que des tables
            annuelles. Elles combinent un classement alphabétique et
            chronologique. Pour les registres antérieurs, pensez à demander si
            des tables ont été déposées par les associations généalogiques.
     Les fonds
            notariaux : Série F - Pièces diverses, fonds de familles, d'érudits, de
              personnalités du département, de sociétés, d'entreprises, de
              paroisses
            
            
              Série G - Clergé séculier (paroisses et évêché)
            
            
              Série H - Clergé régulier (monastères, ordres religieux,
              hospices et maladreries)
            
            
              Série I - Fonds divers se rapportant aux archives ecclésiastiques
            
            
              Série J - Dons et acquisitions de documents ou de fondsIls peuvent compléter les renseignements
            recueillis sur un personnage et surtout sur ses biens. Ils sont
            indispensables, lorsqu'ils couvrent une période antérieure à
            celle des registres paroissiaux ou en cas de lacune. Les notaires ne
            sont que dépositaires des minutes de plus de 100 ans qui sont
            conservées dans leurs études. Ils doivent en principe les
            restituer aux archives départementales. Lorsqu'une étude a cessé
            d'exister, le principe est de confier ses minutes à l'étude la
            plus proche. Il convient donc de se renseigner pour connaître la ou
            les études de la commune ou du canton étudié, quel est le notaire
            qui peut être dépositaire des minutes, s'il les a déposées aux
            archives départementales et enfin si ce service en a ou non fait
            l'inventaire. Les notaires qui conservent encore des minutes
            anciennes ne peuvent pas refuser d'effectuer une recherche (soyez précis
            sur vos demandes), mais font payer des frais de recherche et de
            copie des actes. A noter qu'ils sont propriétaires de leurs
            dossiers clients, qui restent archivés à l'étude. Il peut s'écouler
            un délai de plusieurs années entre le dépôt des minutes aux
            archives départementales et leur mise à disposition du public.
   Archives révolutionnairesSérie K - Lois, ordonnances et arrêtés de l'époque révolutionnaire
            
            
              Série L - Administration et juridictions de l'époque révolutionnaire   Archives modernesSérie M - Personnel et administration générale, recensements,
              élections, police, santé publique, agriculture, commerce,
              industrie, emploi
            
            
              Série N - Administration et comptabilité départementale
            
            
              Série O - Administration et comptabilité communale
            
            
              Série P - Finances, cadastre, douanes, postes et télécommunications
            
            
              Série Q - Domaine, enregistrement, hypothèques
            
            
              Série R - Affaires militaires, recrutement, anciens combattants,
              garde nationale, gendarmerie, sapeurs-pompiers, prisonniers et
              dommages de guerre
            
            
              Série S - Travaux publics et transports
            
            
              Série T - Enseignement, affaires culturelles, sports, dossiers
              des enseignants, presse, radiodiffusion
            
            
              Série U - Justice, cours et tribunaux, dossiers des magistrats, répertoire
              des notaires
            
            
              Série V - Cultes
            
            
              Série W - Versements récents divers
            
            
              Série X - Assistance et prévoyance sociale, administration
              hospitalière, assistance publique, assurances sociales
            
            
              Série Y - Etablissements pénitentiaires, registres d'écrou
            
            
              Série Z - Sous-préfectures LES
            OUTILS DE BASE  Pour recueillir et classer votre documentation, procurez-vous un
            ou plusieurs classeurs et des pochettes plastique, dans lesquelles
            vous glisserez vos fiches (1 par famille). Vous pourrez ainsi les
            reclasser plus facilement et les regrouper par grandes familles.
            Consacrez un classeur au suivi de votre courrier.        Les associations généalogiques et les
            librairies spécialisées proposent des grilles et des arbres généalogiques
            5 à 10 générations qui permettent de visualiser instantanément
            l'état de vos recherches. Ecrivez au crayon à papier les éléments
            à vérifier.         Nous vous conseillons de faire immédiatement
            l'acquisition d'un code postal (10 francs, dans les bureaux de
            poste), qui vous permettra d'identifier rapidement les communes. Par
            la suite, faites l'acquisition d'un bon dictionnaire des communes.     Vous pouvez également vous procurer la liste
            des codes des communes attribués par l'INSEE (Institut national de
            la statistique et des études économiques), pour les départements
            où vous effectuez des recherches.     Pour un certain nombre de départements, le
            C.N.R.S. (Centre national de la recherche scientifique) a publié
            des ouvrages qui indiquent les communes actuelles, celles qui ont
            disparu et les lieux dits. Ouvrages coûteux, il vaut mieux les
            consulter en bibliothèque.     Pour travailler sur un département, vous
            aurez besoin de cartes permettant de situer rapidement les communes.
            Nous vous recommandons aux éditions Ponchet - Plan Net, la série
            des cartes administratives et routières, avec un index des
            communes. Pour une parfaite localisation des lieux-dits, utilisez
            des cartes de l'I.G.N. (Institut géographique national) au
            1/50.000e.     Les services départementaux et nationaux
            d'archives éditent des guides de recherche et des états des
            inventaires. N'hésitez pas à les demander dans les salles de
            lecture.     Dès que vous atteindrez la période révolutionnaire,
            vous aurez besoin d'un tableau de conversion entre le calendrier révolutionnaire
            et le calendrier grégorien. Nous vous recommandons celui édité
            par la Revue française de généalogie, qui évite tout calcul et
            par conséquent bien des erreurs.     Enfin, pour les actes à partir du XVIIIe siècle,
            outre une bonne loupe, vous utiliserez avec bonheur un aide-mémoire
            des caractères et de leurs différentes graphies, ainsi que des
            chiffres, indispensables pour dater les actes. Les différentes abréviations
            et le vocabulaire spécifique employés aggravent les difficultés
            de lecture. Essayez de suivre une formation ou confiez le décryptage
            à desprofessionnels. Nous vous conseillons l'acquisition du livre
            "Lire le Français d'hier" Manuel de paléographie moderne
            XVe-XVIIIe siècle, par Gabriel Audisio et Isabelle Bonnot-Rambaud,
            aux éditions Armand Colin.     Vous complèterez par la suite votre bibliothèque
            avec les bulletins des associations, les revues nationales et différentes
            monographies des villes et villages de votre région.     Pour les familles de la noblesse, vous
            consulterez les armoriaux régionaux, les grands classiques
            consultables aux archives et dans les bibliothèques spécialisées. LES
            ARCHIVES DIPLOMATIQUES Outre les archives concernant le personnel diplomatique, le généalogiste
            aura parfois à consulter l'état civil consulaire. En effet, toute
            personne née, mariée ou décédée à l'étranger, fait l'objet
            d'un acte d'état-civil dans un consulat. La direction des Archives et de la Documentation du Ministère
            des Affaires étrangères conserve les registres d'état civil
            consulaire depuis les origines jusqu'en 1891. Vous pouvez donc écrire pour l'état
            civil consulaire jusqu'en 1891 :Ministère des Affaires étrangères
 Direction des Archives et de la Documentation
 Division historique
 37, quai d'Orsay
 75007 PARIS
 et pour l'état civil consulaire
            après 1892 :Service central de l'état civil
 11, rue de la Maison Blanche
 44011 NANTES CEDEX 09.
 Vous pouvez également consulter ces documents : pour l'état civil consulaire
            jusqu'en 1891 :salle de consultation du Quai d'Orsay
 1, rue Robert Esnault Pelterie
 75007 PARIS
 Tél. : + 33 (0) 1 43 17 53 47
 Fax : + 33 (0) 1 43 17 52 84
 
 pour l'état civil consulaire après
            1892 :
 Centre des Archives diplomatiques de Nantes
 17, rue de Casterneau
 44000 NANTES
 Tél. : + 33 (0) 2 51 77 25 25
 Fax : + 33 (0) 2 51 77 24 60
 Le ministère des Affaires étrangères conserve aussi les
            archives de l'occupation française en Allemagne et en Autriche. Vous pouvez consulter ces documents
            :Bureau des Archives de l'Occupation française en Allemagne et en
            Autriche
 Cité administrative -Bâtiment J
 3, rue Fleischhauer
 68026 COLMAR CEDEX
 Tél. : + 33 (0) 3 89 41 43 69
 Fax : + 33 (0) 3 89 23 98 72
 Quelques conseils. L'inscription pour consulter les archives des
            Affaires étrangères est fastidieuse. N'oubliez-pas de vous munir
            de photos et d'une pièce d'identité. Prévoyez donc une demi-journée
            pour cette formalité et pour consulter les différents inventaires,
            qui vous permettront de commander les documents qui vous intéressent,
            que vous ne pourrez consulter que 24 heures plus tard ! LES
            ASSOCIATIONS GENEALOGIQUES
    Il y en a près de 300 réparties dans presque
            toutes les départements de France. Une partie est affiliée à la Fédération
            Française de Généalogie, qui regroupe les associations dans des
            Unions régionales. Il y a également des sections généalogiques
            dans les Comités d'entreprise (Air France, Caisse d'épargne, IBM...).
            Enfin, certaines associations ont une zone d'action nationale ou
            internationale (généalogie protestante, ancêtres italiens...). Il
            existe aussi des associations de familles, qui regroupent tous les
            membres d'une même famille.          Chaque association propose ses services,
            moyennant le paiement d'une cotisation annuelle et parfois d'un
            droit d'entrée.     Les services proposés sont très variés :
            dossier d'accueil, bibliothèque, édition d'un bulletin périodique,
            dépouillement des registres d'état-civil et de catholicité,
            service de recherches pour les membres, expositions, serveur
            Minitel, vente de tables d'actes, organisation de rassemblements
            familiaux, édition de monographies villageoises ou familiales.     Rappelez-vous qu'un généalogiste isolé piétine
            assez vite. De plus, il n'est pas utile de répéter à l'infini les
            mêmes recherches. Profitez (avec retenue, mais sans modération)
            des travaux de vos collègues et surtout, faites partager vos découvertes!     Rappelez-vous que tout courrier qui exige une
            réponse, doit être accompagné d'une enveloppe timbrée pour la réponse.
            A défaut, vous vous exposez à un classement sans suite. VOS
            PREMIERES RECHERCHES
     Après avoir analysé tous les documents de la
            mémoire familiale en votre possession, relevé certaines dates dans
            les cimetières, vous vous lancez à la recherche de vos ancêtres
            perdus.     Les actes de l'état-civil que l'on peut
            demander en mairie sont les naissances, mariages et décès. Tous
            ces actes sont établis en deux exemplaires originaux. L'un reste en
            mairie et l'autre est envoyé au greffe du Tribunal de Grande
            instance.     Les règles relatives à l'état civil sont
            contenues dans le Code civil.     Les règles concernant la consultation des
            actes et la délivrance d'extraits ou ce copies intégrales sont fixées
            par deux décrets que vous pouvez consulter sur Internet :     Les dispositions qui intéressent particulièrement
            les généalogistes sont celles concernant la publicité des actes.     La règle de base est que la consultation des
            registres de l'état civil datant de moins de cent ans, par les
            personnes autres que les agents de l'Etat habilités à cet effet,
            est interdite.     Toute personne majeure ou émancipée peut
            obtenir, sur indication des nom et prénom usuel de ses parents, des
            copies intégrales de son acte de naissance ou de mariage. Les
            ascendants ou descendants de la personne que l'acte concerne, son
            conjoint et son représentant légal peuvent aussi obtenir les mêmes
            copies en fournissant l'indication des nom et prénom usuel des
            parents de cette personne.     Les copies intégrales des actes de
            reconnaissance ne peuvent être délivrées qu'auxpersonnes mentionnées au précédent paragraphe, ainsi qu'aux héritiers
            de l'enfant.
     La copie d'un acte de décès peut être
            demandée par toute personne.     Les dépositaires des registres seront tenus
            de délivrer à tout requérant des extraits des actes de naissance
            et de mariage.      Les extraits des actes de naissance
            indiqueront sans autres renseignements, l'année, le jour, l'heure
            et le lieu de naissance, le sexe, les prénoms et le nom de
            l'enfant, tels qu'ils résultent des énonciations de l'acte de
            naissance ou des mentions contenues en marge de cet acte et
            reproduiront éventuellement la mention de la célébration du
            mariage et du nom du conjoint.      Les extraits de l'acte de mariage
            indiqueront, sans autres renseignements, l'année et le jour du
            mariage ainsi que les noms et prénoms, dates et lieux de naissance,
            professions, domiciles ou résidences des époux, tels qu'ils résultent
            des énonciations de l'acte de mariage ou des mentions contenues en
            marge de cet acte, ainsi que la déclaration qu'il a été ou qu'il
            n'a pas été fait de contrat de mariage et, autant que possible, la
            date du contrat, s'il existe, ainsi que les nom et lieu de résidence
            du notaire qui l'aura reçu. Toute personne majeure ou émancipée
            peut obtenir, sur indication des nom et prénom usuel de ses
            parents, des copies intégrales de son acte de naissance ou de
            mariage. Les ascendants ou descendants de la personne que l'acte
            concerne, son conjoint et son représentant légal, peuvent aussi
            obtenir les mêmes copies, en fournissant l'indication des nom et prénom
            usuel des parents de cette personne.
     La délivrance des actes de moins de 100 ans
            est gratuite. Pour les actes antérieurs, certaines mairies font
            payer des frais de photocopies et de recherches, parfois préalablement
            à l'envoi des documents demandés. Le paiement par timbres poste
            est à éviter. Cela cache un traitement peu orthodoxe de ce type de
            recettes. Vous pouvez joindre une enveloppe timbrée à votre
            adresse, dans le cas des petites communes.     Soyez précis, n'oubliez pas que le secrétaire
            de Mairie n'a pas de temps à consacrer à vos recherches généalogiques
            et qu'il n'a aucune obligation de faire ces recherches à votre
            place. Pour les actes de plus de 100 ans, de plus en plus de
            communes vous inviterons à venir consulter les actes sur place (téléphonez
            avant de vous déplacer) ou à vous rendre aux archives départementales.     N'exigez pas systématiquement des photocopies
            qui sont interdites pour tous les registres reliés, même si par
            commodité vous recevrez parfois de telles photocopies. Les secrétaires
            de mairie ne sont pas dupes des demandes concernant dix actes avec
            dates bien établies, qui visent à contourner cette interdiction.
            Pour obtenir des reproductions des actes, le plus simple est d'aller
            aux Archives départementales et d'utiliser les
            lecteurs-reproducteurs de micro-films.     Au fur et à mesure de la réception des
            actes, vous les analyserez pour extraire toutes les informations
            utiles à la poursuite de vos recherches :- nom, prénoms, profession, adresse, dates des personnes citées.
 Vous reporterez ces renseignements sur des fiches
            familiales ou des tableaux généalogiques.
 LA NUMEROTATION Afin de suivre les liens établis, les généalogistes ont proposé
            différents types de numérotation.     Pour les généalogies ascendantes, vous
            emploierez la numérotation "SOSA-STRADONITZ". Elle
            s'adapte parfaitement à l'ascendance par quartiers et aux fiches
            patronymiques.     Cette méthode consiste à attribuer à chaque
            ascendant un numéro:- Vous portez le n°1,
 - Votre père porte le n°2,
 - Votre mère porte le n°3,
 - Votre grand-père paternel porte le n°4,
 - Votre grand-mère paternelle porte le n°5,
 - Votre grand-père maternel porte le n°6,
 - Votre grand-mère maternel porte le n°7, etc ...
     L'homme a toujours un numéro pair et la femme
            un numéro impair (n° de l'époux + 1).Le n° du père représente 2 fois celui de son enfant et celui de
            la mère 2 fois + 1 celui de son enfant.  Cette numérotation a
            l'avantage d'être immuable.
     Les tableaux de quartiers, souvent publiés
            dans les revues des associations, sont d'une lecture difficile, car
            les générations ne sont pas reliées entre elles. Il faut faire un
            calcul mental pour retrouver les parents : exemple le père du n°
            372 portera le n° 744 et sa mère le n° 745. Il y aura donc jusqu'à
            371 noms qui les sépareront. Dans le cas d'implexe, on renvoit au
            premier numéro sous lequel l'ancêtre concerné a été inscrit.     Pour les généalogies descendantes, les
            logiciels de généalogie emploient la numérotation de "D'ABOVILLE",
            qui consiste à attribuer un numéro de 1 à 9 à chaque enfant,
            puis à chaque enfant de la génération suivante de 11 à 99, et
            ainsi de suite. Cette numérotation a comme inconvénient majeur de
            n'être pas immuable. Les numéros changent si l'on ajoute un
            enfant. Elle ne tient pas compte des fratries supérieures à 9
            enfants. Elle oblige à rajouter des lettres pour les mariages
            multiples.     L'autre numérotation employée consiste à
            donner une lettre ou un numéro d'ordre à chaque enfant, puis à
            traiter successivement toutes les branches sur lesquelles on a des
            informations. Les rajouts sont possibles sans bouleverser toute la
            numérotation. Par contre, il est difficile de repérer l'ordre des
            générations. Cette numérotation est préférée par les généalogistes
            qui publient leurs travaux.     Vous pouvez aussi très bien vous passer de
            numérotation et classer simplement vos ancêtres par familles.     Pour poursuivre vos recherches, il vous faut
            maintenant vous intéresser aux services
            d'archives et aux associations
            de généalogie. INFORMATIQUE
            ET GÉNÉALOGIE Nous ne pouvons pas développer ce sujet dans cette première
            initiation. Celui-ci fait l'objet d'une publication spécifique.        Les associations généalogiques ont su tirer
            profit de ce moyen très simple, pour mettre leurs relevés d'actes
            à la disposition des généalogistes. La liste des serveurs généalogiques
            est régulièrement publiée dans les revues nationales de généalogie.                 Une dizaine de logiciels de généalogie sont
            disponibles sur le marché. Voici nos conseils de choix. Tenez
            compte du type de matériel informatique que vous utilisez (en gros,
            PC ou Macintosh). Demandez une disquette ou CD-ROM de démonstration.
            Renseignez-vous auprès d'autres généalogistes. Voici les bonnes
            questions à vous poser et à poser à votre vendeur :     -  Combien de fiches pensez-vous traiter
            ? En dessous de 10.000, pas de problèmes. Au-dessus, les soucis
            commencent : mémoire disponible, temps d'indexation, fréquence des
            sauvegardes.-  Les éditions papiers que vous souhaitez
            obtenir ? Il n'y a pas de miracle, il faut aller à la pêche aux
            renseignements et surtout tenir compte de la qualité de votre
            imprimante.
 -  Combien d'installations sont-elles
            autorisées sur le disque-dur ? C'est important, si vous utilisez
            deux ordinateurs.
 -  L'éditeur propose t'il un service
            d'assistance téléphonique, est il soumis à un abonnement, quels
            sont les horaires de fonctionnement, propose-t-il un service de
            formation ? Quels sont les coûts ?
     Une norme s'est imposé pour les échanges
            entre le généalogistes. La norme GEDCOM doit bien entendue être gérée
            part le logiciel que vous avez choisi.     Notre conseil final, pensez à sauvegarder régulièrement
            vos précieuses données et à stocker vos copies de sauvegarde dans
            un endroit différent que votre domicile.    Appareil de bureau ou
            portable ?     Nous aurions tendance à dire les deux, si vos
            moyens vous le permettent. Le portable est de plus en plus utilisé
            pour les recherches aux archives et évite les doubles saisies.
            Choisissez-le avec un clavier le plus silencieux possible, pour éviter
            de déranger les autre lecteurs ! N'oubliez pas que l'autonomie a de
            l'importance et que les salles de lecture sont souvent sous-équipées
            en prises de courant. LES
            GENEALOGISTES PROFESSIONNELS La profession de généalogiste ne fait pas l’objet d’une réglementation
            spécifique. Elle s’exerce donc librement dans le cadre des textes
            usuels applicables à toutes les professions.     Le professionnel de la généalogie est selon
            René Jetté, « celui qui établit des parentés, contre rémunération
            et sur preuves ». La profession ainsi définie, peut être exercée
            à titre individuel ou à titre de salarié, au sein d’un cabinet.   
            Cette définition exclut, peut-être à tort, les salariés d’une
            association ou d’une bibliothèque généalogique, qui renseignent
            les adhérents et les lecteurs, mais refusent en principe
            d’effectuer des recherches approfondies.        Les 3 chambres syndicales de généalogistes délivrent
            à leurs membres une carte (d’identité) professionnelle, qui
            n’a pas de valeur juridique, mais qui facilite les relations avec
            les services publics, notamment dans le cas de demandes de dérogation,
            auprès des procureurs de la République et de la Direction des
            Archives de France, pour la consultation d’archives avant les délais
            légaux.     Les revues et services Minitel qui publient
            des annonces d’offres de services rémunérés, sont incités à
            ne publier que des annonces comportant le n° SIRET attribué à
            l’annonceur.     Nous attirons l’attention sur la publication
            et la diffusion par affichage ou par des serveurs informatiques de
            listes de professionnels qui se veulent exhaustives. Ces
            publications peuvent constituer des entraves à la libre
            concurrence, voire des actes de concurrence déloyale,
            lorsqu’elles sont le fait de personnes exerçant elles-mêmes
            cette profession, comme cela a été le cas pour une liste établie
            en 1996.     De telles listes ne peuvent être mises à
            jour, avec certitude, lorsqu’elles sont affichées et tout
            professionnel, exclu d’une telle liste, peut engager un recours
            contre l’auteur et le responsable de la publication. Seule la
            publication et l’affichage de listes de leurs membres, établies
            sous leur responsabilité, par les chambres syndicales, apparaissent
            légales.     Le généalogiste
            familial intervient dans le cadre d’un mandat donné par
            son client. Pour être valable, ce mandat doit être établi par écrit
            (en deux exemplaires identiques) et signé par les deux parties.     Il n’existe pas de mandat type et chaque généalogiste
            emploie ses propres formules. En règle générale, le mandat doit
            comporter la désignation précise des parties, l’objet de la
            recherche confiée au généalogiste, l’engagement du mandant de
            fournir au généalogiste professionnel les informations lui
            permettant d’accomplir sa mission, le délai indicatif d’exécution,
            le montant de la rémunération prévue (honoraires + T.V.A.) et des
            indemnités pour frais, et éventuellement une clause de
            responsabilité et de confidentialité.     Ses obligations sont à la fois des
            obligations de moyens et des obligations de résultat. Dans le cadre
            d’une recherche générale, il doit justifier avoir fait toutes
            les recherches possibles pour obtenir les renseignements demandés
            par son client, mais n’est pas tenu de parvenir à un résultat précis.
            En revanche, dans le cas où il s’est engagé à fournir des
            informations sur un cas précis, il est tenu à une obligation de résultat.
            Les termes du contrat de mandat déterminent donc la nature des
            obligations. Sa responsabilité civile pourra être recherchée dans
            le cadre des dispositions de l’art. 1382 du code civil et selon
            les termes de l’engagement contractuel.     La responsabilité pénale du généalogiste
            peut être engagée dans le cadre des dispositions relatives à
            l’abus de confiance ou à l’escroquerie.     Il doit aussi respecter les dispositions de
            l’art. 9 du code civil concernant le droit au respect de la vie
            privée et les dispositions de la loi n° 78-17 du 6/1/1978,
            relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés.     Le rapport du généalogiste familial doit
            apporter la preuve des liens établis : photocopies, copie intégrale
            ou photographie des actes, copie de généalogies anciennes ou de
            publications. Dans le cas où le généalogiste n’a pu obtenir le
            renseignement désiré, il doit expliquer les démarches entreprises
            et les sources consultées.     Faute de réglementation spécifique
            concernant les travaux des généalogistes familiaux, il convient de
            se référer aux dispositions du Code de la propriété
            intellectuelle et aux termes du mandat, quant à l’utilisation des
            informations fournies au client et la mention de l’auteur des
            recherches dans toute publication. Le généalogiste professionnel
            peut se réserver contractuellement le droit d’utiliser ultérieurement
            les données recueillies dans le cadre de ses recherches. En
            revanche, il ne peut prétendre à des droits sur les données
            recueillies auprès de son client.     Le généalogiste
            successoral agit de sa propre initiative, soit en prenant
            connaissance des déclarations de décès auprès des
            administrations fiscales, soit à la demande de notaires, pour
            rechercher les éventuels bénéficiaires d’une succession vacante
            ou non, auxquels il propose un contrat de révélation de
            succession, moyennant le paiement d’un pourcentage sur l’actif
            successoral.     L’une des chambres syndicales, qui ne
            s’adresse qu’aux généalogistes successoraux, exige que ses
            membres soient des professionnels du droit.     Lorsqu’il propose un tel contrat, il doit
            respecter la loi sur le démarchage à domicile et en particulier le
            délai légal de rétractation. Il doit courir le risque d’héritiers
            plus proches qui se manifesteraient et primeraient les personnes à
            qui il a fait son offre. Il effectue bien entendu toutes les
            recherches à ses frais et ne peut exiger un quelconque versement
            avant la réalisation de la succession. Il s’expose à une
            renonciation des héritiers présumés si l’inventaire successoral
            laisse apparaître un passif. Généalogistes professionnelsJean-Pierre Cazaux
            E-mail jean-pierre.cazaux@wanadoo.fr
             
            Alain Chapellier
            E-mail Associations généalogiques
             Fédération
            Française de Généalogie14 Rue Scandicci
 93500 Pantin
 ffg93@orange.fr
 
 Société
                Française d'Héraldique et de Sigillographie
 s/c M. Édouard Secretan
 80 rue Vaneau
 FR - 75007 PARIS
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