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Guide de recherche généalogique en
Afrique du Sud
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CARTE D'IDENTITE
Capitales:
Le Cap (politique)
Pretoria (administrative)
Population: 43,4 millions (2003)
Langues officielles fédérales: anglais et afrikaans
(national)
Langues officielles provinciales: ndébélé, sotho (du
Nord), sesotho (sotho du Sud), swazi, tsonga, tswana, venda,
xhosa et zoulou
Groupe majoritaire: aucun
Groupes minoritaires: zoulou
(22,9 %), xhosa (16,5 %), sotho du Nord (9,4 %), sotho du Sud
(7,7 %), afrikaans (6,7 %), tswana (6,5 %), tsonga (4,4 %),
portugais (3,4 %), anglais (3,4 %), swati (2,5 %), tamoul (2,3
%), venda (2,2 %), ndébélé (1,4 %), etc.
Langues coloniales: anglais et afrikaans
Système politique: république fédéralisée
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La République
d'Afrique du Sud, faisant partie des pays dits «neufs» ou «nouveaux» tels les Etats-Unis d'Amérique,
le Canada ou l'Australie pour ne citer que ces derniers, présente
cette caractéristique bien particulière
: celle d'être un pays de colonisation ou d'immigration.
Tout d'abord, c'est à
cela que l'Afrique du Sud tient sa «spécificité généalogique».
On observe là une mosaïque
de peuples voire d'ethnies, sorties des cinq continents, et rares
sort aujourd'hui les familles qui ne trouvent par leurs racines sur
deux ou plus de ces rivages lointains. Ceci implique, nécessairement,
une recherche m unidirectionnelle et multilingue et, en remontant le
temps, obligatoirement, un ou plusieurs changements de culture, de
pays ou de continent de recherche. On comprend, ici, toute
l'importance des dépôts
«de transit»
que sont les archives maritimes. Si l'on voulait schématiser
la formation des dépôts
d'archives sud-africaines, il suffirait simplement, de dessiner un
entonnoir dont la partie la plus rétrécie représenterait
le premier dépôt
conservé en la Ville du Cap de Bonne-Espérance,
au XVII9 siècle, s'évasant
ainsi au gré des progressions territoriales des femmes, des hommes et du temps
: esclaves importés
d'Angola, Hollandais de la Compagnie des Indes Orientales,
volontaires du régiments suisse de Meuron, pionniers afrikanders du Natal, soldats
de Chaka, des «Kommandos» ou de l'empire Britannique, mineurs du Transvaal venus de Chine,
de Madagascar, de Newcastle ou de Belfast, cuisiniers ou coiffeurs
de Bordeaux ou des îles Maurice ou de France...
Cependant, on le verra, la richesse des fonds n'est pas limitée au plus ancien dépôt et plusieurs systèmes
de communication nationaux ont été mis en place : un inventaire central informatisé, des microfilms, des multitudes d'index, de nombreuses
publications sur tous les sujets, permettent à
celles et à ceux qui ne peuvent aisément
se déplacer d'entreprendre une bonne partie des recherches envisagées. Les bibliothèques,
fonctionnant à la «britannique», sont aussi le lieu de rendez-vous de nos nombreux cousins généalogistes.
Par ailleurs, l'absence de guerres mondiales ou de catastrophes
naturelles a permis l'excellente conservation de l'ensemble des
documents d'archives. Comparée aux dépôts européens, la «rareté» des documents a généré de la part des archivistes une attention toute
minutieuse envers ces vénérables témoins et témoignages du passé. Enfin, plusieurs sociétés et non des moindres ont pour objet l'étude de l'histoire et/ou de
la généalogie de tous les Sud-Africains, dont la plus connue est la Genealogical
Society of South Africa. la Huguenot Society traite également de la généalogie des descendants de Français ayant atteint Le Cap au XVIIe siècle ou après. La recherche généalogique en République d'Afrique du Sud
demeure donc un exercice complexe mais n'est-ce pas alors là aussi que l'amateur, historien des familles découvre le meilleur de cette aventure dans le passé.
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